Bulletin 37

Préface

La 37e édition du Bulletin propose un regard critique sur l’espace physique de la résidence, sur la relation qu’entretient l’objet avec le son et sur la dimension ludique et performative de la vidéo et du cinéma.

Lors de l’automne 2012, l’artiste brésilienne Karina Montenegro met en scène un jardin intime qui relate son expérience de la résidence. Les sculptures géométriques projettent une ombre au mur disloquant ainsi la relation au temps et au lieu qu’habitent l’artiste et les visiteurs. Pour Miguel Monroy, le contexte de résidence devient un lieu performatif et une mise en abîme. Les membres de l’équipe de LA CHAMBRE BLANCHE et l’artiste interviennent dans l’espace physique et vidéographique afin de revendiquer le côté matériel et immatériel de la recherche. En 2013, l’artiste japonais So Kanno crée des phénomènes sonores et visuels avec des objets ingénieusement fabriqués. Le bourdonnement et la pulsation sont perceptibles dans l’acoustique singulière du lieu. Ensuite, Bruno Caldas Vianna construit des dispositifs captant l’image et le temps. Il s’interroge sur le processus de la camera obscura en reconstituant l’instrument optique primitif avec de l’outillage numérique. En 2014, l’artiste croate, Božidar Jurjević, propose d’abord un regard rétrospectif sur son travail de performance. Par la suite, il expérimente les oppositions du milieu méditerranéen avec le milieu nordique par l’entremise des pratiques en arts visuels et des pratiques en arts numériques. Au cours de la même année, l’artiste montréalais Emmanuel Lagrange Paquet explore le cinéma dans une perspective interactive et ludique. Pour Jurjević, l’aspect performatif du travail est maintenu par l’artiste, alors que pour Lagrange Paquet, les visiteurs sont invités à performer l’œuvre par l’intermédiaire d’un dispositif ludique issue des jeux vidéo. Le concept de performance prend un sens différent du corps à l’utilisation des nouvelles technologies.

L’ouverture sur l’espace, le son, le corps et l’objet de la programmation 2012-2014 marque une fois de plus l’apport critique de LA CHAMBRE BLANCHE dans la communauté artistique autant sur la scène locale que sur la scène internationale.

Carol-Ann Belzil-Normand

Artistes : Bruno Caldas Vianna, Božidar Jurjević, So Kanno, Emmanuel Lagrange Paquet, Miguel Monroy et Karine Montenegro

Auteur·rice·s : Patricia Aubé, Katarzyna Basta, Francis Boucher, Tegwen Gadais, Florence Le Blanc et Anne Pilorget

La 37e édition du Bulletin propose un regard critique sur l’espace physique de la résidence, sur la relation qu’entretient l’objet avec le son et sur la dimension ludique et performative de la vidéo et du cinéma.

Lors de l’automne 2012, l’artiste brésilienne Karina Montenegro met en scène un jardin intime qui relate son expérience de la résidence. Les sculptures géométriques projettent une ombre au mur disloquant ainsi la relation au temps et au lieu qu’habitent l’artiste et les visiteurs. Pour Miguel Monroy, le contexte de résidence devient un lieu performatif et une mise en abîme. Les membres de l’équipe de LA CHAMBRE BLANCHE et l’artiste interviennent dans l’espace physique et vidéographique afin de revendiquer le côté matériel et immatériel de la recherche. En 2013, l’artiste japonais So Kanno crée des phénomènes sonores et visuels avec des objets ingénieusement fabriqués. Le bourdonnement et la pulsation sont perceptibles dans l’acoustique singulière du lieu. Ensuite, Bruno Caldas Vianna construit des dispositifs captant l’image et le temps. Il s’interroge sur le processus de la camera obscura en reconstituant l’instrument optique primitif avec de l’outillage numérique. En 2014, l’artiste croate, Božidar Jurjević, propose d’abord un regard rétrospectif sur son travail de performance. Par la suite, il expérimente les oppositions du milieu méditerranéen avec le milieu nordique par l’entremise des pratiques en arts visuels et des pratiques en arts numériques. Au cours de la même année, l’artiste montréalais Emmanuel Lagrange Paquet explore le cinéma dans une perspective interactive et ludique. Pour Jurjević, l’aspect performatif du travail est maintenu par l’artiste, alors que pour Lagrange Paquet, les visiteurs sont invités à performer l’œuvre par l’intermédiaire d’un dispositif ludique issue des jeux vidéo. Le concept de performance prend un sens différent du corps à l’utilisation des nouvelles technologies.

L’ouverture sur l’espace, le son, le corps et l’objet de la programmation 2012-2014 marque une fois de plus l’apport critique de LA CHAMBRE BLANCHE dans la communauté artistique autant sur la scène locale que sur la scène internationale.






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