Appel à projets - Art Souterrain 2018

10e édition : LABOR IMPROBUS
DATE DE TOMBÉE: 15 JUILLET 2017

Art Souterrain 2018 – Appel à projets

1. À PROPOS D’ART SOUTERRAIN

Art Souterrain est un organisme à but non lucratif dont le mandat est de promouvoir et de diffuser l’art contemporain auprès d’un large public, ainsi que de mettre en avant le patrimoine culturel de la ville souterraine montréalais.

Le premier objectif d’Art Souterrain est de rendre plus accessibles les nouvelles pratiques artistiques en art visuel à un public novice.
Le deuxième objectif est de valoriser les différents acteurs du milieu des arts contemporains afin de les faire connaître du public et de les encourager à fréquenter davantage les artistes, les institutions, les diffuseurs, les organismes et les médias spécialisés.

La première action d’Art Souterrain a consisté à travers le festival éponyme, à sortir les œuvres des institutions artistiques afin de les intégrer au quotidien du citoyen. Notre volonté, à travers cet évènement gratuit, est de créer un concept différent et original, sachant se démarquer des arts de la scène. Pour faciliter l’échange avec le visiteur, divers outils de médiation culturelle lui sont proposés (médiateurs, audio guide, visite guidée, ateliers créatifs, etc.).

2. ÉDITION 2018

Art Souterrain a l’ambition de transformer la ville souterraine de Montréal en y exposant 70 artistes contemporains locaux, nationaux et internationaux. 7 édifices d’expositions reliant le Complexe Guy Favreau au 1000 de la Gauchetière seront aménagés pendant trois semaines afin de créer un itinéraire artistique hors du commun qui s’étendra sur 5 km. Durant le lancement de l’exposition lors de la Nuit Blanche (le 03 mars 2018), un édifice s’ajoutera au parcours (Place Bonaventure).

Chaque artiste sera accompagné d’un à deux médiateurs culturels bénévoles, qui auront comme mission d’éclairer le public à propos de l’œuvre de l’artiste et de son parcours. Comme lors des deux précédentes éditions un parcours dit « satellite » vient renforcer la programmation. Composé d’édifices d’expositions plus traditionnels (galeries, centre d’art, etc.), il permet à l’organisme d’inclure les acteurs de l’art contemporain dans l’expérience tout en offrant à certaines œuvres particulièrement complexes, des conditions d’exposition encore plus sécurisées et adaptées.

Le parcours est construit comme une déambulation sans début ni fin : c’est un chemin à construire individuellement par chaque visiteur au gré de sa marche. Les différentes œuvres exposées sont des évènements ponctuels tout au long du trajet proposé ; certaines sont inévitables alors que d’autres peuvent passer inaperçues.

L’étroitesse de certains corridors du Montréal souterrain amène une nouvelle relation physique avec l’œuvre. Ne pouvant la contourner, le spectateur doit se positionner par rapport à elle. Les installations d’Art Souterrain amènent ainsi le public à se questionner sur l’art et sur le processus de contemplation dans un contexte non formel, particulier et éphémère. À la différence de l’art exposé dans une galerie ou un musée, les œuvres présentées durant les 3 semaines du festival Art Souterrain se confrontent sans cesse aux passants qui les découvrent durant ses allées et venues quotidiennes.

Les médiums suivants peuvent être exposés dans le cadre du festival :
 Arts médiatiques et numériques
 Installation
 Œuvre sonore
 Performance
 Photographie
 Sculpture
 Vidéo

Art Souterrain 2017 – Appel à projets

3. THÈME 2018 : LABOR IMPROBUS

Le travail est défini par le philosophe Emmanuel Kant comme un besoin existentiel à l’homme, qui le différencie des autres animaux. Travailler serait donc le propre de l’être humain. Alors que la Révolution Industrielle en a fait l’un des piliers de la société moderne, le passage à l’ère numérique reconsidère en profondeur le rapport que nous entretenons au travail. Le phénomène de mondialisation reste néanmoins la cause d’une uniformisation salariale et d’une recherche effrénée de capitaux. Emprisonné dans un système capitaliste, le travail répond à des codes et des objectifs sans cesse renouvelés de rentabilité et de productivité. Celui-ci devient alors un élément constitutif de l’avènement de la modernité capitaliste. Au-delà du traditionnel adage “le travail fait vivre”, il devient progressivement un facteur d’épanouissement personnel, la frontière entre vie privée et vie salariale tend à s’estomper pour laisser place à une nouvelle conception du temps de travail. En constante évolution, le travail se présente comme l’un des enjeux sociaux et culturels de notre siècle, ce qui n’a évidemment pas échappé à l’art contemporain.

● La place du travail dans la société

Dans notre société contemporaine, le travail détient une place prépondérante. Il représente :

- notre statut social, notre représentation sociale. Le travail participe de la valorisation de l’individu et de la recherche d’une reconnaissance sociale.
- une « micro-société », avec ses propres règles et hiérarchies. Le travail établit un nouvel ordre interne qui organise notre temps, nos activités et notre place au sein d’une équipe.
- une nécessité pour vivre, de gagner de l’argent grâce à la rémunération salariale.
- une quête de profit, d’abondance des richesses par le biais du travail et pour un accomplissement social et personnel.
- une notion en constante évolution : la révolution numérique ou 3e Révolution Industrielle.

Apparition de deux mouvements paradoxaux : d’un côté, nouvelle conception et organisation du travail, fondée sur un idéal de partage, d’entraide et d’épanouissement personnel au travail (le modèle du “peer-to-peer”), diminution des temps de travail, qualité privilégiée à la quantité, revalorisation du temps libre et de la vie familiale ; et de l’autre, Uberisation et tertiarisation de la société, apparition de nouveaux secteurs d’activités de service (Uber, airbnb etc.), idée de réussite sociale accessible par tous mais précarité et absence de droits salariaux.

● Le rapport de l’individu au travail

L’homme entretient une relation étroite avec la notion de travail ; celle-ci joue un rôle central dans son développement personnel. Le travail devient ainsi :
- un moyen de faire reconnaître et accepter notre propre humanité par autrui. (cf réflexions d’Hegel sur le travail anthropogène)
- un moyen de nous accomplir personnellement ; le travail devenant le but de notre existence.
- une cause d’aliénation : de perte de soi et de son identité personnelle, une confusion entre notre vie privée et notre vie salariale.
- créateur de liens sociaux et de rapports de forces : qu’il soit individuel ou en équipe, le travail induit une interaction avec autrui et la définition d’un rôle au sein d’un groupe.

Art Souterrain 2018 – Appel à projets

● Les conditions de travail

Il existe une réalité souvent occultée: les différentes conditions liées au travail. En effet, entre évolution et temps d’épreuves, essayons de définir certains éléments.

- D’abord sous la forme du bien-être au travail: des entreprises sont de plus en plus nombreuses à faire en sorte de garantir le bonheur au travail (La mode des "chief happiness officer" importée des Etats-Unis). A la différence du mal-être qu’on peut retrouver dans la pénibilité au travail: à la fois subjective “Mon travail me fait souffrir” ou objective avec la manutention de charges lourdes, l’utilisation de produits toxiques ou subir des températures extrêmes.
- L’inégalité au travail, un phénomène encore trop souvent présent. Elle se présente sous la forme de discriminations : des actions ou décisions qui ont pour effet de traiter de manière différente et souvent négative une personne ou un groupe en raison, par exemple, de sa race, de son sexe, de son âge ou de sa déficience (ou handicap).
- La frontière entre le travail légal et illégal, le travail dissimulé.
- Le rapport de subordination au travail : l’esclavagisme moderne et l’exploitation. Il s’agit d’une domination présente intrinsèquement dans la notion même de travail mais qui trouve ici ses limites.

● L’environnement de travail

L’environnement de travail varie selon le domaine d’activité et les cultures. Il peut être :
- Traditionnel : il reprend le stéréotype du “bureau” tel que l’inconscient collectif se l’imagine.
- Innovant : la reconsidération des espaces de travail est l’un des enjeux actuel afin d’améliorer les conditions salariales.
- Révélateur de différences culturelles : l’environnement de travail est souvent pensé selon des habitudes culturelles et peut donc varier selon les pays.

● Le non-travail
Lorsque l’on s’intéresse à la question du travail, celle de l’absence de travail se pose nécessairement.
Plusieurs raisons peuvent être liées à cet arrêt :
- La grève : l’opposition aux règles salariales, à l’autorité patronale.
- Le chômage : la perte du travail. Il s’agit d’un statut social négatif, duquel on cherche à sortir.
Socialement mal perçu, le chômage est assimilé à un échec. Par comparaison au chômage, le travail prend alors une connotation positive, un aspect libérateur.
- Les vacances : elles entrent en opposition directe avec le travail. Elles représentent la liberté et le repos et viennent alterner avec la rigueur et le rythme soutenu des périodes de travail.
- L’invalidité : les maladies professionnelles, la dépression.
- Le refus de travailler : il s’agit de l’idée selon laquelle le travail ne serait pas compatible avec la notion de bonheur. (cf. Marcel Duchamp et son refus obstiné du travail, refus de se soumettre aux fonctions, aux rôles et aux normes de la société capitaliste).
- La retraite : elle représente l’aboutissement de toute une vie de travail. Elle peut être perçue de façon positive, comme une redécouverte de sa liberté, ou négative, comme la perte du sens de notre vie quotidienne.



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édition : LABOR IMPROBUS
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Art Souterrain 2018 – Appel à projets
1. À PROPOS D’ART SOUTERRAIN
Art Souterrain est un organisme à but non lucratif dont le mandat est de promouvoir et de diffuser l’art
contemporain auprès d’un large public, ainsi que de mettre en avant le patrimoine culturel de la ville souterraine
montréalais.
Le premier objectif d’Art Souterrain est de rendre plus accessibles les nouvelles pratiques artistiques en art visuel à
un public novice.
Le deuxième objectif est de valoriser les différents acteurs du milieu des arts contemporains afin de les faire
connaître du public et de les encourager à fréquenter davantage les artistes, les institutions, les diffuseurs, les
organismes et les médias spécialisés.
La première action d’Art Souterrain a consisté à travers le festival éponyme, à sortir les œuvres des institutions
artistiques afin de les intégrer au quotidien du citoyen. Notre volonté, à travers cet évènement gratuit, est de créer
un concept différent et original, sachant se démarquer des arts de la scène. Pour faciliter l’échange avec le visiteur,
divers outils de médiation culturelle lui sont proposés (médiateurs, audio guide, visite guidée, ateliers créatifs, etc.).
2. ÉDITION 2018
Art Souterrain a l’ambition de transformer la ville souterraine de Montréal en y exposant 70 artistes contemporains
locaux, nationaux et internationaux.
7 édifices d’expositions reliant le Complexe Guy Favreau au 1000 de la Gauchetière seront aménagés pendant trois
semaines afin de créer un itinéraire artistique hors du commun qui s’étendra sur 5 km. Durant le lancement de
l’exposition lors de la Nuit Blanche (le 03 mars 2018), un édifice s’ajoutera au parcours (Place Bonaventure).
Chaque artiste sera accompagné d’un à deux médiateurs culturels bénévoles, qui auront comme mission d’éclairer
le public à propos de l’œuvre de l’artiste et de son parcours.
Comme lors des deux précédentes éditions un parcours dit « satellite » vient renforcer la programmation. Composé
d’édifices d’expositions plus traditionnels (galeries, centre d’art, etc.), il permet à l’organisme d’inclure les acteurs
de l’art contemporain dans l’expérience tout en offrant à certaines œuvres particulièrement complexes, des
conditions d’exposition encore plus sécurisées et adaptées.
Le parcours est construit comme une déambulation sans début ni fin : c’est un chemin à construire
individuellement par chaque visiteur au gré de sa marche. Les différentes œuvres exposées sont des évènements
ponctuels tout au long du trajet proposé ; certaines sont inévitables alors que d’autres peuvent passer inaperçues.
L’étroitesse de certains corridors du Montréal souterrain amène une nouvelle relation physique avec l’œuvre. Ne
pouvant la contourner, le spectateur doit se positionner par rapport à elle. Les installations d’Art Souterrain
amènent ainsi le public à se questionner sur l’art et sur le processus de contemplation dans un contexte non
formel, particulier et éphémère. À la différence de l’art exposé dans une galerie ou un musée, les œuvres
présentées durant les 3 semaines du festival Art Souterrain se confrontent sans cesse aux passants qui les
découvrent durant ses allées et venues quotidiennes.
Les médiums suivants peuvent être exposés dans le cadre du festival :
 Arts médiatiques et numériques
 Installation
 Œuvre sonore
 Performance
 Photographie
 Sculpture
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Art Souterrain 2017 – Appel à projets
3. THÈME 2018 : LABOR IMPROBUS
Le travail est défini par le philosophe Emmanuel Kant comme un besoin existentiel à l’homme, qui le différencie des
autres animaux. Travailler serait donc le propre de l’être humain. Alors que la Révolution Industrielle en a fait l’un
des piliers de la société moderne, le passage à l’ère numérique reconsidère en profondeur le rapport que nous
entretenons au travail. Le phénomène de mondialisation reste néanmoins la cause d’une uniformisation salariale et
d’une recherche effrénée de capitaux. Emprisonné dans un système capitaliste, le travail répond à des codes et des
objectifs sans cesse renouvelés de rentabilité et de productivité. Celui-ci devient alors un élément constitutif de
l’avènement de la modernité capitaliste. Au-delà du traditionnel adage “le travail fait vivre”, il devient
progressivement un facteur d’épanouissement personnel, la frontière entre vie privée et vie salariale tend à
s’estomper pour laisser place à une nouvelle conception du temps de travail. En constante évolution, le travail se
présente comme l’un des enjeux sociaux et culturels de notre siècle, ce qui n’a évidemment pas échappé à l’art
contemporain.
● La place du travail dans la société
Dans notre société contemporaine, le travail détient une place prépondérante. Il représente :
- notre statut social, notre représentation sociale. Le travail participe de la valorisation de l’individu
et de la recherche d’une reconnaissance sociale.
- une « micro-société », avec ses propres règles et hiérarchies. Le travail établit un nouvel ordre
interne qui organise notre temps, nos activités et notre place au sein d’une équipe.
- une nécessité pour vivre, de gagner de l’argent grâce à la rémunération salariale.
- une quête de profit, d’abondance des richesses par le biais du travail et pour un accomplissement
social et personnel.
- une notion en constante évolution : la révolution numérique ou 3e Révolution Industrielle.
Apparition de deux mouvements paradoxaux : d’un côté, nouvelle conception et organisation du
travail, fondée sur un idéal de partage, d’entraide et d’épanouissement personnel au travail (le
modèle du “peer-to-peer”), diminution des temps de travail, qualité privilégiée à la quantité,
revalorisation du temps libre et de la vie familiale ; et de l’autre, Uberisation et tertiarisation de la
société, apparition de nouveaux secteurs d’activités de service (Uber, airbnb etc.), idée de réussite
sociale accessible par tous mais précarité et absence de droits salariaux.
● Le rapport de l’individu au travail
L’homme entretient une relation étroite avec la notion de travail ; celle-ci joue un rôle central dans son
développement personnel. Le travail devient ainsi :
- un moyen de faire reconnaître et accepter notre propre humanité par autrui. (cf réflexions d’Hegel
sur le travail anthropogène)
- un moyen de nous accomplir personnellement ; le travail devenant le but de notre existence.
- une cause d’aliénation : de perte de soi et de son identité personnelle, une confusion entre notre
vie privée et notre vie salariale.
- créateur de liens sociaux et de rapports de forces : qu’il soit individuel ou en équipe, le travail
induit une interaction avec autrui et la définition d’un rôle au sein d’un groupe.
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Art Souterrain 2018 – Appel à projets
● Les conditions de travail
Il existe une réalité souvent occultée: les différentes conditions liées au travail. En effet, entre évolution et
temps d’épreuves, essayons de définir certains éléments.
- D’abord sous la forme du bien-être au travail: des entreprises sont de plus en plus nombreuses à
faire en sorte de garantir le bonheur au travail (La mode des "chief happiness officer" importée des
Etats-Unis). A la différence du mal-être qu’on peut retrouver dans la pénibilité au travail: à la fois
subjective “Mon travail me fait souffrir” ou objective avec la manutention de charges lourdes,
l’utilisation de produits toxiques ou subir des températures extrêmes.
- L’inégalité au travail, un phénomène encore trop souvent présent. Elle se présente sous la forme
de discriminations : des actions ou décisions qui ont pour effet de traiter de manière différente et
souvent négative une personne ou un groupe en raison, par exemple, de sa race, de son sexe, de
son âge ou de sa déficience (ou handicap).
- La frontière entre le travail légal et illégal, le travail dissimulé.
- Le rapport de subordination au travail : l’esclavagisme moderne et l’exploitation. Il s’agit d’une
domination présente intrinsèquement dans la notion même de travail mais qui trouve ici ses
limites.
● L’environnement de travail
L’environnement de travail varie selon le domaine d’activité et les cultures. Il peut être :
- Traditionnel : il reprend le stéréotype du “bureau” tel que l’inconscient collectif se l’imagine.
- Innovant : la reconsidération des espaces de travail est l’un des enjeux actuel afin d’améliorer les
conditions salariales.
- Révélateur de différences culturelles : l’environnement de travail est souvent pensé selon des
habitudes culturelles et peut donc varier selon les pays.
● Le non-travail
Lorsque l’on s’intéresse à la question du travail, celle de l’absence de travail se pose nécessairement.
Plusieurs raisons peuvent être liées à cet arrêt :
- La grève : l’opposition aux règles salariales, à l’autorité patronale.
- Le chômage : la perte du travail. Il s’agit d’un statut social négatif, duquel on cherche à sortir.
Socialement mal perçu, le chômage est assimilé à un échec. Par comparaison au chômage, le travail
prend alors une connotation positive, un aspect libérateur.
- Les vacances : elles entrent en opposition directe avec le travail. Elles représentent la liberté et le
repos et viennent alterner avec la rigueur et le rythme soutenu des périodes de travail.
- L’invalidité : les maladies professionnelles, la dépression.
- Le refus de travailler : il s’agit de l’idée selon laquelle le travail ne serait pas compatible avec la
notion de bonheur. (cf. Marcel Duchamp et son refus obstiné du travail, refus de se soumettre aux
fonctions, aux rôles et aux normes de la société capitaliste1
).
- La retraite : elle représente l’aboutissement de toute une vie de travail. Elle peut être perçue de
façon positive, comme une redécouverte de sa liberté, ou négative, comme la perte du sens de
notre vie quotidienne.

1 http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7151
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Art Souterrain 2017 – Appel à projets
CITATIONS
Barbara Polla écrit avoir « été frappée par l’invisibilité relative du travail dans l’art vivant »
« On ne peut plus se permettre d’être un jeune homme qui ne fait rien. Qui est-ce qui ne travaille pas ? On ne peut
pas vivre sans travailler, c’est quelque chose d’affreux. Je me rappelle un livre qui s’appelait Le droit à la paresse ;
ce droit n’existe plus. »
Marcel Duchamp
« On doit pouvoir trouver une utilité à ce que l’on fait : d’une façon ou d’une autre, le travail doit laisser une trace
pour avoir du sens, or rien de ce qui serait accompli dans la machine à expérience ne laisserait véritablement de
trace. »
« D’après moi, si aujourd’hui autant de personnes se plaignent d’être exténuées ou déprimées, ce n’est pas parce
qu’elles travaillent trop mais plutôt parce que leurs loisirs les épuisent. »
Lars Svendsen, Le travail : gagner sa vie, à quel prix ?






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