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5@7 d'ouverture le jeudi 9 février 2012 / Dans le cadre d'un échange avec le Tokyo Wonder Site

Takao Minami |

5@7 d'ouverture le jeudi 9 février 2012 / Dans le cadre d'un échange avec le Tokyo Wonder Site

Au cours de sa résidence de création à LA CHAMBRE BLANCHE, Takao Minami déclinera un travail d’expérimentation vidéo en deux volets. D’abord, il souhaite produire une œuvre installative s’inscrivant dans une série inspirée des méthodes du cubisme analytique. En effet, à l’aide d’enregistrement de séquences vidéos d’un même objet sous différents angles, l’artiste s’emploie à recomposer en carrelage un plan vidéo projeté sur des blocs de verre. Pour la réalisation de ce projet, Minami utilisera des objets issus de son environnement immédiat à Québec. Dans un deuxième temps, Takao Minami souhaite amorcer une nouvelle série d’œuvres vidéos dont la préoccupation principale est l’exploration de la notion de mouvement. Pour ce faire, Minami songe à juxtaposer un mouvement physique dans l’espace réel à une image en mouvement. Travaillant à partir d’un road-movie, il parcourra le même trajet que parcouru dans le film en enregistrant les données GPS de cet itinéraire. Il utilisera ensuite ces données afin de régir la vitesse de lecture du film, lequel s’accordera au rythme de son propre déplacement géographique.


Bio

Takao Minami est né en 1976 au Japon. Il vit et travaille à Paris et Osaka. Il détient, depuis 2001, un diplôme d’études supérieures en arts médiatiques de l’Institut International des Arts Médiatiques et des Sciences Avancées (IAMAS) à Gifu. Son travail a été exposé en solo une dizaine de fois, dont récemment au Mito contemporary art center (Ibaraki, Japon) et au Ota Fine Arts (Tokyo, Japon). Il compte à son actif plus d’une vingtaine d’expositions collectives en Asie et en Europe.

Démarche

Takao Minami s’intéresse à produire des œuvres qui font émerger des expériences audiovisuelles inédites. Son travail se crée à partir d’une étude de la compréhension de son environnement immédiat, lequel est physiquement reconnu par ses yeux et ses oreilles. À l’intérieur de ce processus, l’idée de « médium » devient une importante force motrice pour la production de l’artiste. En utilisant des enregistrements audiovisuels, des matériaux de construction et le corps, il articule de façon créative une relation entre ces différents éléments.




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