Vendredi 15 juin à 20h
LA CHAMBRE BLANCHE, avec la collaboration du Lieu, centre en art actuel, présente le deuxième volet du projet Périphéries, mettant à l’honneur des artistes de Croatie et de Bosnie-Herzégovine. Cet échange débutait l’automne dernier alors que huit artistes d’ici et une programmation vidéo québécoise étaient accueillis par l’Institute for Contemporary Art-Zagreb et le Sarajevo Center for Contemporary Art. La présence d’artistes de l’ex-Yougoslavie à Québec nous offre aujourd’hui l’occasion d’établir des parallèles entre le centre et les périphéries, entre pratiques artistiques et géographies. Histoire de voir si, malgré des cultures distinctes et des contextes politiques et sociaux fort différents, les artistes de Zagreb, de Sarajevo et de Québec n’en partagent pas moins des points communs.
Entre le 4 et le 15 juin, nous vous convions donc à découvrir les préoccupations tout à fait actuelles des artistes Tanja Dabo et Ksenija Turcic (installations vidéo), Andreja Kuluncik (oeuvres Web) et Vlasta Delimar (performance). Deux soirées permettront également de prendre le pouls de la vidéo d’art dans ces régions de l’Europe de l’Est, en présence de Martina Matic, de l’Institute for Contemporary Art-Zagreb, et d’Enes Zlatar, du Sarajevo Centre For Contemporary Art. Vous pourrez également rencontrer les artistes Tanja Dabo, Ksenija Turcic et Vlasta Delimar.
Utilisant une approche liée au quotidien, Tanja Dabo explore la relation entre le temps, les gens et les lieux, tout en abordant de façon indirecte la position des femmes dans la société d’aujourd’hui, que ce soit dans la sphère publique ou familiale. La production de Ksenija Turcic est passée graduellement de la peinture monochrome à une exploration de l’espace à travers les arts médiatiques. La pièce Mistress qu’elle présente à LA CHAMBRE BLANCHE est une oeuvre interactive qui s’attaque plus particulièrement à des enjeux d’identité et de représentation. Dans son travail multidisciplinaire, Andreja Kuluncic s’intéresse à des questions d’ordre social, réévaluant les modèles organisationnels, l’éducation, les communications et l’art. Depuis ses débuts en 1980, Vlasta Delimar poursuit une démarche personnelle alliant la performance et les arts visuels. Son premier sujet d’études est la femme, son corps et son identité. Plus ancrées dans le réel et le vivant que dans une idéologie féministe stricte, ses performances sont souvent provocantes et toujours engagées.
