jeudi 14 octobre 2004 à 20h
L'urbanisation a pour conséquence de modifier et de supprimer certaines formes de vie alors qu'elle en favorise d'autres. Une variété de critères influencent ces choix ; critères esthétiques, pratiques. utilitaires, etc. En mauvaise herbe est une performance son/vidéo de Mitchell Akiyama qui explore cette dialectique des choix. La composante vidéo de En mauvaise herbe consiste en une bande de 30 minutes qui évolue à travers trois scénari urbains ; un terrainvague recouvert de mauvaises herbes, un champ herbeux et un trottoir. Chaque image se concentre sur un point de vue particulier, nous obligeant à reconsidéere la situation. La composante sonore consiste en une improvisation où des instruments « traditionnels » et des sons de la salle captés par des microphones sont enregistrés et traités par des ordinateurs. Au fur et à mesure qu'évolue la performance et que s'intensifie la présence humaine, les sons des guitares et du piano se transforme en éclats sonores.
Bio
Originaire de l’Ontario, Mitchell Akiyama vit et travaille à Montréal où il est reconnu pour ses déconstructions électroniques d’instruments de musique traditionnels. En plus des albums qu’il a enregistrés, on a pu assister à ses performances lors de festivals tels que Sonar (Barcelone), Mutek (Montréal), Futuresonic (Manchester), Sintesi (Naples) et This is not art (Australie). Son travail a été présenté sur les radios de la CBC, VPRO (radio néerlandaise) et autres stations, de Vancouver à Tokyo. En 2001, Akiyama a fondé intr_version records dans le but de promouvoir le travail de compositeurs canadiens de musique électronique.