Ecosystem launch volume 3: Artificial Intelligence

Launch on March 5, 2021 at 2pm

John Boyle-Singfield | Grégory Chatonsky | Philippe-Aubert Gauthier | David Jhave Johnston | Olga Kisseleva | Maud Maffei | Arnaud Regnauld | Jean-Ambroise Vesac |

Launch on March 5, 2021 at 2pm




Bio

Grégory Chatonsky est né à Paris en 1971. Pendant ses études de philosophie à Paris I et d'art numérique à l'École nationale supérieure des beaux-arts (Paris), il fonde en 1994 Incident.net, l'une des premières plates-formes de netart. Il développe pendant ces premières années des fictions variables qui entrelacent les affects et les technologies en détournant des flux provenant du réseau. Rapidement Internet devient le médium principal de son activité, comme support de diffusion et comme source d'inspiration qu'il traduit après sur d'autres supports, que ceux-ci soient numériques ou analogique. Il collabore avec des designers comme Ruedi Baur, conçoit le site du Centre Pompidou, du MAC/VAL et de différentes structures culturelles. Il enseigne aussi au CESI, Paris IV, Fresnoy Studio national des arts contemporains et à l'UQAM. Depuis plusieurs années, Grégory Chatonsky explore les flux que ceux-ci soient physiques, corporels ou technologiques, en recherchant une zone indiscernable entre l'être humain et les technologies dont la hantise spectrale pourrait être l'affect. Les flux peuvent être accélérés comme avec Capture, un groupe de musique générative qui excède l'écoute, ou ralentis comme Télofossiles qui est une spéculation sur la disparition de l'espèce humaine. Plusieurs ouvrages et expositions personnelles lui ont été consacrés à Paris, Bruxelles, Montréal, Taipei, etc.

Bio

Au début des années 1990, Olga Kisseleva est invitée par la Fondation Fulbright à joindre une équipe de créateurs travaillant au développement des technologies numériques aux États-Unis. En 1996, elle soutient sa thèse de doctorat sur les nouvelles formes d’hybridation à l’Université de Saint-Pétersbourg. Le travail de cette artiste russe, l’une des plus reconnues de sa génération, a été présenté entre autres au Centre national d’art contemporain (Moscou), à l’ARC (Paris), au Musée Russe (St-Pétersbourg), à KIASMA (Helsinki), au Musée Nacional Centro de Arte Reina Sofia (Madrid), dans les Biennales de Venise, d’Istanbul et de Dakar. Olga Kisseleva vit et travaille à Saint-Pétersbourg et à Paris où elle enseigne les nouveaux médias à la Sorbonne.

Démarche

Dès ses premières années d’études universitaires, qu’elle effectue dans une Union soviétique en pleine perestroïka, Olga Kisseleva se captive pour les possibilités artistiques offertes par les nouveaux médias. Au cours des années 1990, les développements technologiques lui ouvrent la porte du cyberespace alors que la chute du mur de Berlin lui permet de naviguer librement dans l’espace réel, sans plus d’obstacles géopolitiques. Depuis, elle développe un travail qui oscille entre le vrai et le faux, le réel et le virtuel, tentant de saisir la frontière qui sépare l’un de l’autre. Sensible aux relations humaines et aux questions identitaires, Kisseleva cherche à comprendre en quoi les nouveaux véhicules du langage et de l’image affectent notre condition.




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