Dans la distance

Autrice : Anne-Sophie Blanchet
À propos de la collaboration avec Alain Wergifosse

Dans la distance

Préface

C’est en 2013 que Philippe Franck, directeur du centre Transcultures en Belgique, et moi nous nous sommes rencontrés pour voir les possibilités de créer un réseau d’échange de résidences croisées entre nos deux organismes. L’idée de départ était de faire travailler deux artistes issus·e·s de milieux et de démarches différentes. L’un·e travaillait les arts numériques du point de vue de la programmation et de la technique, l’autre ayant un intérêt plus conceptuel et installatif. Les deux protagonistes devaient travailler ensemble dans le but de faire une œuvre « innovante » commune en travaillant dans des champs et avec des compétences complémentaires. Pour cette cinquième édition, nous avons décidé d’un commun accord de modifier les prémices de départ. L’édition 2020-21 de résidences croisées en création numérique et arts-sciences inaugure une nouvelle formule associant un·e artiste et un·e chercheur·e autour d’une même création. Depuis des siècles, l’art et la science travaillent de concert en rivalisant d’ingéniosité. Notre époque traverse un moment charnière dans cette collaboration, illustrant encore une fois, la symbiose associée à la Renaissance. Il n’est pas question d’imaginer ou de figurer l’un ou l’autre des domaines, mais bien d’associer les démarches et les problématiques propres à chaque sphère et ainsi faire côtoyer ces deux domaines pour qu’ils puissent apprendre l’un de l’autre. Ce programme tend à redéfinir le savoir monosémique du savoir polysémique et déconstruire l’exactitude scientifique en introduisant les codes artistiques de recherche esthétique et sensible tout autant qu’en réévaluant le concept du beau. À la suite d’un appel à projets commun, c’est donc Anne-Sophie Blanchet (historienne de l’art et commissaire) et Alain Wergifosse (artiste intermédiatique) qui ont été invité·e à travailler ensemble pour cette cinquième édition. Initialement pensé comme un temps de recherche en présentiel, en premier lieu en Belgique et en deuxième à Québec, le projet s’est rapidement transformé en une résidence virtuelle due à la pandémie. Force est de constater que les deux résident·e·s ont réussi à transgresser ce défi en entreprenant une correspondance s’avérant des plus fructueuses. Comme point d’achèvement, l’exposition d’Alain Wergifosse diffusée dans les locaux de LA CHAMBRE BLANCHE et ce dernier texte d’Anne-Sophie Blanchet font écho à toute la richesse initiée par cette résidence. Nous vous souhaitons bonne lecture.

François Vallée
Coordonnateur général
LA CHAMBRE BLANCHE
Québec, 9 septembre 2021

C’est en 2013 que Philippe Franck, directeur du centre Transcultures en Belgique, et moi nous nous sommes rencontrés pour voir les possibilités de créer un réseau d’échange de résidences croisées entre nos deux organismes. L’idée de départ était de faire travailler deux artistes issus·e·s de milieux et de démarches différentes. L’un·e travaillait les arts numériques du point de vue de la programmation et de la technique, l’autre ayant un intérêt plus conceptuel et installatif. Les deux protagonistes devaient travailler ensemble dans le but de faire une œuvre « innovante » commune en travaillant dans des champs et avec des compétences complémentaires. Pour cette cinquième édition, nous avons décidé d’un commun accord de modifier les prémices de départ. L’édition 2020-21 de résidences croisées en création numérique et arts-sciences inaugure une nouvelle formule associant un·e artiste et un·e chercheur·e autour d’une même création. Depuis des siècles, l’art et la science travaillent de concert en rivalisant d’ingéniosité. Notre époque traverse un moment charnière dans cette collaboration, illustrant encore une fois, la symbiose associée à la Renaissance. Il n’est pas question d’imaginer ou de figurer l’un ou l’autre des domaines, mais bien d’associer les démarches et les problématiques propres à chaque sphère et ainsi faire côtoyer ces deux domaines pour qu’ils puissent apprendre l’un de l’autre. Ce programme tend à redéfinir le savoir monosémique du savoir polysémique et déconstruire l’exactitude scientifique en introduisant les codes artistiques de recherche esthétique et sensible tout autant qu’en réévaluant le concept du beau. À la suite d’un appel à projets commun, c’est donc Anne-Sophie Blanchet (historienne de l’art et commissaire) et Alain Wergifosse (artiste intermédiatique) qui ont été invité·e à travailler ensemble pour cette cinquième édition. Initialement pensé comme un temps de recherche en présentiel, en premier lieu en Belgique et en deuxième à Québec, le projet s’est rapidement transformé en une résidence virtuelle due à la pandémie. Force est de constater que les deux résident·e·s ont réussi à transgresser ce défi en entreprenant une correspondance s’avérant des plus fructueuses. Comme point d’achèvement, l’exposition d’Alain Wergifosse diffusée dans les locaux de LA CHAMBRE BLANCHE et ce dernier texte d’Anne-Sophie Blanchet font écho à toute la richesse initiée par cette résidence. Nous vous souhaitons bonne lecture.

François Vallée
Coordonnateur général
LA CHAMBRE BLANCHE
Québec, 9 septembre 2021






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