Les Donneurs

Vernissage le vendredi 12 mars à 20h

Teresa Cebrian |

Vernissage le vendredi 12 mars à 20h

Poursuivant la programmation qui souligne ses 25 ans, LA CHAMBRE BLANCHE reçoit Teresa Cebrián en résidence in situ. L’artiste espagnole, qui en est à sa première visite au Québec, a développé au cours des 20 dernières années une pratique marquée par la mémoire, l’identité, la guerre et la perte des idéaux. Le travail de Cebrián est à la fois personnel et socialement engagé ; il témoigne d’une préoccupation pour la mémoire intime de la peau tout en révélant l’obsession du corps si présente dans notre société. Teresa Cebrián s’intéresse au corps dans ses fragments et ses fragilités, aux fluides corporels comme aux marques laissées par la guerre. Durant sa résidence à LA CHAMBRE BLANCHE, Teresa Cebrián poursuivra sa recherche sur l’espace et l’objet sculptural en privilégiant le contact avec les gens. Se concentrer sur les individus – des donneurs – plutôt que de traiter d’une situation globale se résume-t-il à aborder le thème du don de manière indirecte ? Sûrement pas, si l’on croit à l’action individuelle. Cebrián prévoit rencontrer des individus dont le quotidien est étroitement lié au don. Quels sont les motifs, les attentes de ces donneurs ? Quels gains retirent les bénévoles de leur implication sociale ? C’est grâce aux fragments que l’idée de soi se révèle, c’est avec des fragments que se crée la narration, que se raconte l’histoire.


Bio

Teresa Cebrián est une nomade. Elle aime l’invisibilité ; être partout et nulle part à la fois. Le sentiment d’inconnu, d’insécurité que brave l’artiste lorsqu’elle arrive dans une nouvelle ville provoque la rencontre avec l’autre et stimule sa pratique artistique. Peu de temps après avoir terminé un baccalauréat à la faculté des beaux-arts de l’Université polytechnique de Valence, en 1983, Teresa Cebrián recevra une bourse pour aller travailler à Varsovie. Dès lors, les voyages et les rencontres feront partie de sa vie. En 1990, elle obtiendra une bourse de la Pollock-Krasner Foundation qu’elle mettra à profit en allant vivre à Paris durant un an. Mis à part la Pologne, où elle séjourne régulièrement, Oslo, Rome, Rotterdam sont quelques-unes des villes visitées au cours des dernières années.




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