Fireflies

Ouverture au public du 5 février au 28 février - 5@7 vendredi le 5 février // Remerciements à l'Office franco-québécois pour la jeunesse et au Consulat général de France à Québec.

Stéfane Perraud |

Ouverture au public du 5 février au 28 février - 5@7 vendredi le 5 février // Remerciements à l'Office franco-québécois pour la jeunesse et au Consulat général de France à Québec.

Le travail de Stéfane Perraud s’articule depuis quelques années autour du vivant et des transformations que l’homme lui inflige. Son processus naît d’une exploration de l’émission de la lumière et de l’interaction. Au cours de sa résidence à LA CHAMBRE BLANCHE, Stéfane Perraud propose de poursuivre ses recherches en s’inspirant d’un ouvrage de Georges Didi-Hubermann intitulé « Survivance des lucioles ». Son projet figera dans l’espace une nuée de mouches à feu prenant leur envol, essaim simulé au moyen d’une structure de plexiglas suspendue qui se prêtera à un minutieux travail électronique. Une série de gouaches sur papier dialogueront avec cette installation dont le potentiel discursif est à la fois politique et poétique.



Bio

Né à Paris en 1975, Stéfane Perraud fait ses études à L’ENSAD. Il se spécialise en scénographie, ainsi que dans les outils multimédia, et approfondit cette recherche dans l’Atelier de Recherche Interactive. Aujourd’hui, il réalise des projets multimédia mêlant nouvelles technologies, dispositifs scéniques, art contemporain, théâtre et danse. Il écrit son premier spectacle multimédia intitulé «Pas du tout» en 2003, qu’il montre à Émergence La Villette, à Mains d’Oeuvres, au Steim d’Amsterdam et à Nîmes. Il crée le Studio PétaHertz à Montreuil en 1999, où il reçoit chaque mois des artistes en résidences et organise des soirées publiques. Il crée en 2006 l’installation-performance «Temps réel» qu’il montrera à Palerme, en Sicile, grâce à l’ambassade de France en Italie. Il est co-organisateur du Dorkbot Paris, qui invite des artistes numériques à des conférences, des ateliers de création et des présentations. Il crée en 2007 l’installation «AmibesTM» en co-production avec Le Cube d’Issy Les Moulineaux. Pour la «Nuit Blanche 2008», il crée l’installation numérique «Lueurs» dans l’église St Germain l’Auxerrois, à Paris. Il crée également «Écosystème», une installation pour le réseau IN OUT du CITU, en 2008. En 2009, il est invité à être curateur et à montrer son travail à Rio de janeiro, Brésil, dans le cadre du Festival Multiplicidade, ainsi qu’à La Chartreuse, dans le cadre du Festival d’Avignon. Il rentre à la Galerie Numeris Causa en 2009 où il monte son exposition personnelle, «Sic Vita».

Démarche

Les installations de Stéfane Perraud sont des oeuvres du mouvement. Plus encore, ce sont des travaux où la part narrative tient une place centrale: pas d’inertie ni de pétrification, mais une sensibilité au déplacement, qui introduit la possibilité d’une position dynamique pour le spectateur, d’un regard lui-même en mouvement. Deux mouvements se trouvent ainsi confrontés: celui du dispositif lui-même, et celui du spectateur. C’est sur ce plan que se situe un lien possible entre les installations et les performances de Stéfane Perraud.




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