Sentier sonore

du 18 janvier au 28 février 2016
Dans le cadre du Mois Multi
5@7 d’ouverture le 4 février 2016
Performance le 26 février 2016 en 5@7

Sonia Paço-Rocchia |

du 18 janvier au 28 février 2016

dans le cadre du Mois Multi 5@7 d’ouverture

le 4 février 2016 et performance le 26 février 2016 en 5@7


LA CHAMBRE BLANCHE est heureuse d’accueillir l’artiste Sonia Paço-Rocchia pour une résidence qui se tiendra du 18 janvier au 28 février. Elle travaillera sur sa pièce «Sentier sonore» dont elle présentera un échantillon dans le cadre du Mois Multi en février.

Le son est prédominant dans l’œuvre de Sonia Paço-Rocchia. Elle compose entre autres, des pièces pour instruments non conventionnels, par exemple, CAM, pour sept joueurs de cartes de métro, 2001, Pedalling Under London's Clouds, bicyclette solo et projection, 2008. Le travail qu’elle entend accomplir à LA CHAMBRE BLANCHE, s’inscrit dans une pratique diversifiée qui va de l’art web en passant par l'installation sonore interactive et la composition jusqu’à l’improvisation.

Elle considère «sentier sonore» plutôt comme une partie de sa démarche que comme une pièce en soit. Elle entend y inclure Hélix, réalisée au préalable; un ensemble d’hélixophones automates, des instruments fabriqués des avec jouets «slinkies». Dans le cadre de la résidence à LA CHAMBRE BLANCHE, elle a l’idée de créer plus d'automates sonores, ceux-là basés sur d'autres principes instrumentaux pour éventuellement créer un bassin/lot d'automates qu’elle pourrait utiliser pour créer des «sentiers sonores» in situ.


Sonia Paço-Rocchia  a étudié à l'Université de Montréal en composition mixte et suivi des stages à l'Ircam, Paris, Numediart, Mons, iMAL, Bruxelles. Programmeuse, elle utilise les nouvelles technologies avec discernement. Elle est bassoniste-improvisatrice du London Improviser Orchestra. Sonia apprécie particulièrement les collaborations et a fait de la musique pour la danse, le théâtre et l’art visuel. Les oeuvres de Sonia Paço-Rocchia ont été présentées dans plus d'une centaine d'évènements à travers l'Europe et l'Amérique du Nord.




Bio

La Québéco-Européenne Sonia Paço-Rocchia a une pratique diversifiée allant de l’art web, l'installation sonore interactive à la composition en passant par l'improvisation et parfois ailleurs. Le son est souvent au coeur de ses oeuvres. Elle compose entre autres pour instruments non conventionnels (CAM, pour sept joueurs de cartes de métro, 2001, Pedalling Under London's Clouds, bicyclette solo et projection, 2008). Elle intègre volontiers un aspect théâtral et de l'improvisation à ses pièces (Improvisations sur les cinq sens pour piano, soprano, violoncelle, percussions, bande, traitement en temps réel, cornemuse et auto télécommandée, 2004, Eau pour chanteuse sous la douche et eau traitée, 2005, Hommage pour 32 bassons, 2011). En tant qu'improvisatrice, elle joue solo ou en petits ensembles: instruments non conventionnels, voix, basson le tout avec traitement en temps réel. Elle est bassoniste-improvisatrice du London Improviser Orchestra. Sonia apprécie particulièrement les collaborations et a fait de la musique pour la danse, le théâtre et l’art visuel. Elle a étudié à l'Université de Montréal en composition mixte et a eu des stages à l'Ircam, Paris, Numediart, Mons, iMAL, Bruxelles. Programmeuse, elle utilise les nouvelles technologies avec discernement. (Soupirs pour clarinette et accompagnement d'effet sonore, 2005, Cyberperformance pour In Bed With Everybody, art web codé en temps réel, 2012). Patenteuse/sculpteure, elle touche à tout, de la fabrication de ses instruments inventés, au développement d'automates et d'interfaces jusqu'au travail du métal, du bois et d'autres matériaux (Hélix, automates sonores faits de slinkies, métal et bois, 2013) Les oeuvres de Sonia Paço-Rocchia ont été présentées dans plus d'une centaine d'évènements à travers l'Europe et l'Amérique du Nord.

Démarche

La musique, pour moi, c'est l'art du son dans le temps; une des façons les plus profondes de communiquer ce que les mots ne peuvent pas dire. Vu l'écoute de meilleure qualité, et l'échange avec le public, je préfère faire de la musique live que préenregistrée, j'y retrouve plus de vie. L'improvisation est très importante aussi; l'improvisation libre est l'ultime création vivante: elle est créée ici seulement pour cet instant, et s'engouffre dans le souvenir de l'auditeur. Et puis, il y a le timbre, le son lui-même. C'est une recherche au trésor, d'un côté, où j'essaie de trouver de nouveaux instruments parmi ce qui est là, devant nous. Carte de métro, bouilloire, balloune, slinky, bicyclette. (Et ceci sans mettre de côté les instruments conventionnels.) Mais, je dois avouer que pour cette même recherche de nouveaux timbres et textures, j'ai un penchant pour les technologies. Je les utilise, en cas de besoin, pour élargir la palette sonore d'instruments, qu'ils soient conventionnels, ou non, ou pour modifier en temps réel des sons préenregistrés. Et puis aussi, ma musique parle de mouvements, d'images, d'histoires en timbres et en couleurs, parfois douce, parfois triste, parfois joyeuse, parfois fâchée... Je parlais de communiquer. J'ai envie de partager mes découvertes musicales avec tous les curieux de ce monde. Pour rendre cela possible j'utilise des fils d'Ariane, ou disons, des portes qui montrent la direction de mon monde imaginaire au public. C'est là que le côté théâtral de mes oeuvres est né, et c'est pour ça aussi que je me suis retrouvée à faire des installations sonores interactives. J'ai l'impression que mes idées sonores peuvent être alors plus près des gens.




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