Rescate

Dans le cadre de la série de résidences Web sur le thème de la censure, l'artiste Gabriela Golder, originaire de l'Argentine, propose Rescate, une réflexion qui jette des ponts entre le personnel et l'universel. Quelques pistes sur sa démarche (avec des allés et des retours) : « Ma démarche est cyclique. Mes oeuvres traitent de la mémoire individuelle et collective. Des traces de mémoire sur les corps. Des stratégies de la mémoire ou des stratégies de l’oubli. De l’identité. De mon identité, de celles des autres. Des marques historiques. De la notion de disparition, de la disparition. De la notion de temps. De la notion de “nation flottante”. Du déplacement. De la résistance. De la possibilité de la résistance. La résistance des corps. De la logique de la survie, de la lutte pour la survie. De l’action. De la résistance, toujours. Il y a un souffle. Un besoin de respirer. De voir dedans. De voir différemment. De faire une réflexion dans l'acte de regarder. De penser dans la notion du temps qui passe, qui coule. La nécessité de temps. Le temps du regard. Il s’agit toujours d’un appel au regard. Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas, ce qui nous regarde. Je suis percée par ces questions, je suis dedans et je fais à partir de ça. Je profite des interstices qui me permettent de parler dans un cadre discursif dominé par une autre voix. La possibilité d'appeler / de nommer est surtout une question de tactique. Je propose : ce qui est personnel est politique".

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