Un bon coup de data (ou beaucoup de data)

Hugo Nadeau |

Récemment diplômé en arts plastiques à l’Université Laval, Hugo Nadeau, récipiendaire du prix l@ch@mbrebl@nche 2009-2010, propose avec ce projet Web de rassembler un « grand n’importe tout » de contenus choisis à la fois tirés du réseau et produits par l’artiste. Souhaitant susciter un intérêt de découverte chez le navigateur, cette surenchère d’informations se décline en quinze modules distincts hébergeant notamment archives, registres, banques de données et labyrinthes de pages Web. La nature des informations véhiculées s’éloigne d’une fonction utilitaire pour se présenter comme un univers singulier construit par l’artiste. Aux abords de la complexité amusante du tissage dense d’informations que génère ce projet, l’incongru se lie au poétique dans un but avoué : faire de cette traversée de données une visite s’accompagnant de surprises et de plaisir.



Bio

Libre acteur des arts visuels et médiatiques, de l'art action et de la poésie, Hugo Nadeau a présenté ses projets au Canada, aux États-Unis, au Brésil, en Angleterre ainsi qu'en Chine. Son parcours diversifié et sa vision conceptuelle de l'art l'ont mené à développer une série de projets perpétuels comme la Conspiration H1N1, Projet Citoyen Modèle, la LHN (Ligue Hugo Nadeau), le C.A.C.H.E. (Centre d'Art Caché d'Hugo pour l'Éternité) et à s'inventer une certaine indépendance médiatique. Il est originaire de Saint-Zacharie en Chaudière-Appalaches et vit à Montréal.

Démarche

Mon parcours imite la façon avec laquelle se structurent nos institutions et sociétés. Je développe des projets - performances, installations, estampes numériques, poèmes, projets permanents - dont le contenu commente le contexte (époque, journée). Je me considère comme un artisan des nouvelles technologies, visant un travail ramifié, bien fait, coupé de l'influence qu'exerce la recherche de profits. Je joue ma notoriété en développement pour conduire une réflexion sur l'égotisme et l'auto-création. M'y appliquant essentiellement seul, je vise à piéger les prévisions et transformer les lieux où je m'active en défendant le partage des connaissances, informations et outils. Je crois en un art exerçant un pouvoir perméable ainsi qu’en une démocratie généralisée. Je crois que les structures humaines sont malléables. En testant et défendant mes propres systèmes, je développe un art performatif et m’invente une place au fort des organisations. De là, j’œuvre à servir d'exemple, à gruger l’os de nos contradictions, de nos illusions et de nos facilités.




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