Bio
Artiste multidisciplinaire et poète, Pierre-André Arcand est présent dans les domaines de la performance, de la poésie, des musiques expérimentales, et dans les sphères de l'exploration artistique qui intègrent les technologies contemporaines.
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Pascal Asselin a créé son projet solo exploratoire de musique ambiante en 2001 sous le pseudonyme Millimetrik. Il a aussi fait partie du collectif Machines, de décembre 2001 à 2003 qui avait pour mandat de diffuser à Québec les musiques électroniques en tout genre. Il a depuis joué live par 4 fois au prestigieux festival Mutek à Montréal en plus de tourner 2 fois l’Europe avec entre autres une prestation au festival belge Rhâââ lovely et la première partie d’Ulrich Schnauss ( Domino records ) à Berlin. Discjockey à ses heures, en plus de s’occuper de sa micro compagnie de disques Chat blanc records, Millimetrik poursuivra en 2007 des sorties sur disques dont un cd de remixes de The last polar bear on earth.
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D. Kimn et Alexis O'Hara Mankind réunit deux femmes fortes, fabuleuses et, disons-le, folles. Mais D. Kimm et Alexis O'Hara ne sont pas des minettes ingénues. Ce sont des artistes interdisciplinaires qui n’ont pas froid aux yeux et qui ont défriché des terres inconnues et brandissent les cicatrices et les chants de guerre pour le prouver. Ce qui leur manque en virtuosité musicale (banal), elles le compensent avec leur présence électrique, leur audace et leur charmante approche abrupte du monde de la musique actuelle. Le risque s’y prend, à quatre mains. Elles ont eu l’honneur de présenter leur premier spectacle dans le cadre du prestigieux Festival International de Musique Actuelle de Victoriaville en mai 2006. Ce n’était que le début de leur électrique collaboration et on pourra les voir à Montréal en mars 2007 dans le cadre du Festival Edgy Women, puis en juin dans le cadre du Festival Suoni per il Popolo, et, toujours en juin 2007, à Berlin au « poesiefestival Berlin » organisé par le Literaturwerkstatt Berlin.
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Christof Migone, artiste multidisciplinaire, écrivain, et commissaire vivant à Montréal, travaille autour des thématiques du silence et du langage, de la voix et de la répétition, du corps performatif et de l’endurance. Il a été commissaire de plusieurs événements : Touch that Dial (1990), Radio Contortions (1991), Rappel (1994), Double Site (1998), stuttermouthface (2002), et Disquiet (2005). Il est l'auteur de nombreuses performances et installations présentées dans le cadre d'évènements tels que Beyond Music Sound Festival (Los Angeles), kaaistudios (Brussels), Resonance FM (London), Nouvelles Scènes (Dijon), On the Air (Innsbruck), Ménagerie de Verre (Paris), Experimental Intermedia (NYC), Mois Multi (Québec), Mutek (Montréal), Banff Center, Rotterdam Film Festival, etc. Il est titulaire d'une maîtrise en beaux-arts du Nova Scotia College of Art & Design, et a obtenu un doctorat au Department of Performance Studies de la New York University en printemps 2007. II est co-rédacteur en chef de Writing Aloud: The Sonics of Language, et ses textes ont été publiés dans Aural Cultures, S:ON, Musicworks, Semiotext(e), Radio Rethink, Parachute, Angelaki, etc. En 2004 il a publié son premier livre, la première phrase et le dernier mot, chez l'éditeur montréalais Le Quartanier ; son deuxième, Tue, sortira en 2007. Christof Migone a aussi collaboré avec de nombreux artistes, dont Lynda Gaudreau, Tammy Forsythe, Gregory Whitehead, Martin Tétreault, Alexandre St-Onge et Michel F. Côté. Ce membre fondateur d'Avatar à Québec a en outre réalisé six disques compacts solo (Avatar, ND, Alien 8, Locust, Oral). En 2005, l'éditeur Errant Bodies Press a publié un monographe sur son travail : Christof Migone - Sound Voice Perform ; et en 2006 la galerie de l’UQAM lui a consacré une exposition rétrospective accompagnée d’un catalogue et DVD, Christof Migone TROU
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André Pappathomas, un bassiste de formation qu’on a pu voir à l’œuvre, entre autres avec l’électroacousticien Pierre Dostie et le jazzman Charles Papasoff, agit en tant que directeur de la chorale Mruta Mertsi. Cet ensemble révolutionne le chant choral et le diffuse dans toutes sortes de contextes : sur un toit d’édifice, dans un parc, une salle de concert, une église, une gare, sur un plateau de danse. André Pappathomas est à l’aise dans toutes les sphères ou presque de la musique. Ses premières pièces vocales s’inspirent des glossolalies d’Artaud, un jeu de phonèmes inventés pour mettre en scène le corps de la voix. Depuis, Pappathomas a développé une structure d’improvisation contrôlée impliquant cinq basses, trois ténors, quatre altos, deux mezzo-sopranos, trois sopranos et des instruments inventés, dont une sorte de koto japonais. Sa musique est pure invention, amalgame étonnant de psalmodie grégorienne et de mélopée orientale, de chants hongrois, bulgares, balinais, de mélodies tissées dans une langue inventée qui rappelle les sonorités d’un Claude Vivier ou les tonalités de certaines œuvres chorales de Gyorgy Ligeti. Sa musique met en scène le corps spirituel de la voix, le rêve d’Artaud.