La notte - prove indocili

Présentation à LA CHAMBRE BLANCHE le 21 octobre 2021 dès 17h
Réservation en ligne

Julie Faubert |

Réservation en ligne

Julie Faubert termine actuellement sa résidence à Rad'Art (Italie) dans les espaces de LA CHAMBRE BLANCHE. Elle a commencé un premier volet de sa résidence du 1er au 31 mai 2021 en milieu rural québécois pour suivre les manifestations sonores animales printanières. Nous invitons le public à une présentation de son travail de résidence le 21 octobre 2021 à LA CHAMBRE BLANCHE. La présentation sera également diffusée en ligne via Facebook Live.

Au printemps dernier, Faubert a profité d’un temps de recherche pour se familiariser avec l'ambisonie (captation et diffusion). Elle a réalisé des enregistrements nocturnes, profitant des longs moments sans voiture, sans moteurs. L’artiste a ainsi entamé le travail de conception d’une installation sonore qui sera entièrement composée de sons appartenant à la nuit animale, apprivoisant la peur et l’étrangeté de ces moments précieux. En parallèle à cette quête de sons, elle a capté des images de nuit, au hasard, sans être certaine toutefois qu'elles trouveraient leur sens dans l'installation finale qui se veut, d'abord et avant tout, sonore.

Pour conclure ce travail de résidence, Julie Faubert reprend le travail sonore entamé au printemps, tout en s'intéressant plus spécifiquement à l'amalgame pouvant naître entre les courtes vidéos nocturnes qu'elle a créées en début de résidence et les enregistrements des voix animales qui ont peuplé ses nuits. De manière libre et intuitive, elle associe sons et images cherchant tout autant leur lieu de tension que leur symbiose imprévisible.

Julie Faubert termine actuellement sa résidence à Rad'Art (Italie) dans les espaces de LA CHAMBRE BLANCHE. Elle a commencé un premier volet de sa résidence du 1er au 31 mai 2021 en milieu rural québécois pour suivre les manifestations sonores animales printanières. Nous invitons le public à une présentation de son travail de résidence le 21 octobre 2021 à LA CHAMBRE BLANCHE.

Au printemps dernier, Faubert a profité d’un temps de recherche pour se familiariser avec l'ambisonie (captation et diffusion). Elle a réalisé des enregistrements nocturnes, profitant des longs moments sans voiture, sans moteurs. L’artiste a ainsi entamé le travail de conception d’une installation sonore qui sera entièrement composée de sons appartenant à la nuit animale, apprivoisant la peur et l’étrangeté de ces moments précieux. En parallèle à cette quête de sons, elle a capté des images de nuit, au hasard, sans être certaine toutefois qu'elles trouveraient leur sens dans l'installation finale qui se veut, d'abord et avant tout, sonore.

Pour conclure ce travail de résidence, Julie Faubert reprend le travail sonore entamé au printemps, tout en s'intéressant plus spécifiquement à l'amalgame pouvant naître entre les courtes vidéos nocturnes qu'elle a créées en début de résidence et les enregistrements des voix animales qui ont peuplé ses nuits. De manière libre et intuitive, elle associe sons et images cherchant tout autant leur lieu de tension que leur symbiose imprévisible.

Julie Faubert s’intéresse à l’intensité de ce qui fait vie. Elle crée des situations – critiques, sonores, sensibles – , c'est-à-dire des contextes dans lesquels un lieu, des pensées, des sons, des images, des mots, des gestes viennent dessiner, préciser, mettre en doute, susciter une expérience. Ses propositions artistiques ont pris forme dans des lieux d’exposition, mais aussi dans une ancienne imprimerie artisanale (Invisible Places, Viseu, Portugal), dans les espaces communs d’une bibliothèque nationale (Pièces sonores in situ à la Grande Bibliothèque, Montréal), sur une place publique (La Table, ancien Parc Claude-Jutra, Montréal), dans un ancien squat berlinois (ausland, Berlin). Elle a présenté, en juin 2021, une fiction sonore performative pour des temps sans mesures sanitaires intitulée Le Festin (Oeil de poisson, Québec). Elle s’apprête maintenant à investir les lieux d’un cinéma montréalais dans le cadre d’un projet sonore qui y sera présenté en 2023 (Cinéma moderne, Montréal). Elle est aussi – avec joie – professeure à l’École d’art de l’Université Laval à Québec.



Photo : Carol-Ann Belzil-Normand, 2021.



Photo : Ivan Binet, 2021.






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