20/40 - rencontres culturelles Québec-Montréal

Vernissage le vendredi 1er novembre 2013, de 18h à 20h
Maison de la culture Ahuntsic-Cartierville
​10300, rue Lajeunesse, Montréal (QC), H3L 2E4

Pierre-Luc Lapointe | Nataliya Petkova |

Vernissage le vendredi 1er novembre 2013, de 18h à 20h Maison de la culture Ahuntsic-Cartierville 10300, rue Lajeunesse Montréal (QC), H3L 2E4


Pour célébrer le cinquième anniversaire du projet Rencontres culturelles, Accès Culture invite la scène culturelle de la ville de Québec.

Pour l’occasion, plusieurs événements se déploieront du 3 octobre au 9 décembre 2013, dont huit expositions en art actuel mettant en scène huit centres d’artistes de Québec. LA CHAMBRE BLANCHE a choisi d’inviter deux jeunes artistes – Pierre-Luc Lapointe et Nataliya Petkova – à produire une exposition dans le cadre de cet événement. L’exposition aura lieu à la Maison de la culture d’Ahuntsic-Cartierville du 1er novembre au 7 décembre 2013.

Les recherches inter disciplinaires de Pierre-Luc Lapointe et Nataliya Petkova se déploient en incorporant la vidéo, les logiciels libres, le son, l’installation, le Web, l’écriture, etc. Les œuvres des deux artistes se croisent dans leur approche exploratoire des phénomènes perceptifs, tout en se démarquant par une démarche singulière remettant en question les systèmes cognitifs. Événement d’envergure, Les Rencontres culturelles honorent la créativité et l’expérimentation artistiques de la ville de Québec, tout en soulignant l’apport majeur des artistes de la Capitale.

C’est un projet présenté et financé dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal par le ministère de la Culture et des Communications et la Ville de Montréal. La programmation complète est disponible sur le lien ci-haut.



Bio

Né à La Malbaie, Pierre-Luc Lapointe vit et travail à Québec. Il a terminé une maîtrise en arts visuels et médiatiques à l'École des arts visuels de l'Université Laval en 2012. Son travail a été présenté notamment à LA CHAMBRE BLANCHE (Québec, 2009) et à l'Image festival(Toronto, 2010), mais également au festival EXIT (Chine, 2010) ainsi qu'au Jim Thompson Art Center (Thailand, 2010). En 2012, il présente le projet Interzone - Lorient en collaboration avec Le collectif fossile, dans le cadre de la résidence Géographies Variables (France, 2012). Il est un membre actif de LA CHAMBRE BLANCHE et a collaboré à de nombreux projets locaux. Il développe actuellement ses recherches dans le cadre de laboratoires et de résidences.

Démarche

Je poursuis une recherche en arts visuels, numériques et médiatiques fondée sur le rapport entre le systémique et l'intime. Dans cette perspective, j'étudie la dimension protéiforme de la perception et son modelage par des systèmes (simples et complexes), machines ou structures. Mon approche repose sur un croisement de langages (vidéo, son, installation, dessin, informatique, Web) et implique des méthodes qui s'apparentent au bricolage. Le bri"colage"{codage}, comme forme de création à partir des données émergentes de l'espace intime et de l'assemblage de matériaux trouvés ou générés. Je m'intéresse principalement aux concepts de bruit, de limite, d'abstraction, de complexité, de système, de langage, d'entropie et d'affordance.

Démarche

Nataliya Petkova articule sa recherche autour de deux axes principaux: d’abord, l’engendrement et l’étude de micro territoires, ainsi que la mise en question de la notion d’identité culturelle et la promotion d’une infraculture dynamique; et ensuite, le processus de traduction — le transfert de sens de médium en médium, de langage en langage —, et toutes les anomalies qui s’y révèlent. Son travail se veut un récit sur l’hétérogénéité du savoir qui émerge au point de croisement entre l’expérience perceptive de l’individu et les compositions aléatoires, visuelles et sonores, engendrées dans l’acte exploratoire. Organisée autour de la curiosité et de l’expérimentation, son processus de recherche et de création fait preuve d’une nécessité de tracer et inventer de nouveaux territoires, subvertir l’habitude perceptive et imaginer des rencontres possibles entre l’organique et le non organique. Dans l’utilisation de diverses matières, se transformant tout au long d’un processus de transfert de sens, des géographies modulables apparaissent.




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