Résidence de recherche

du 14 mars au 24 avril 2016

Guillaume Adjutor Provost |

du 14 mars au 24 avril 2016
Journée d’étude sur la narration et les récits d’artistes en contextes expositionnels
​Jeudi 14 avril 2016, 13h – 17h au Centre de documentation de LA CHAMBRE BLANCHE

Journée d’étude sur la narration et les récits d’artistes en contextes expositionnels
Jeudi 14 avril 2016, 13h – 17h @ Centre de documentation de LA CHAMBRE BLANCHE


LA CHAMBRE BLANCHE est heureuse d’accueillir Guillaume Adjutor Provost en résidence de recherche du 14 mars au 24 avril.

Son projet de recherche à LA CHAMBRE BLANCHE intitulé : L’indécidé et les pratiques expositionnelles porte entre autres sur les processus de création qui émergent de la rencontre entre les pratiques du commissariat et les arts visuels. Dans la foulée de sa recherche doctorale, il s’intéresse aux artistes qui s’inspirent de stratégies du commissariat pour produire des œuvres de création.

Cette résidence lui permettra d’approfondir la recherche entamée tout en fournissant un cadre local pour l’étude des pratiques qui ont cours dans les expositions.

Selon lui, le flou qui règne sur les définitions générales des rôles de l’artiste et du commissaire est propice à l’apparition de nouvelles pratiques hybrides. Guillaume Adjutor Provost dégage des pistes de réflexion sur les manifestations de cette transdisciplinarité. Il se questionne, en autre, sur le rôle d’une terminologie adaptée qui permettrait de revoir la classification des pratiques artistiques ou du moins leur analyse. L'objectif de sa recherche est de contribuer au savoir d’un art commissarial.





Bio

Guillaume Adjutor Provost complète un doctorat à l’Université du Québec à Montréal. Son travail a été diffusé lors d’expositions solos et collectives au Canada, en France, en Allemagne, en Autriche, en Suisse et en Belgique. Ses projets récents mettent de l’avant des propositions hybrides qui empruntent aux langages des arts visuels, du commissariat et de la littérature. À travers un certain indéterminisme des formes, la production de Guillaume Adjutor Provost sonde les manifestations de l'inconscient, la notion d'usage et la construction d'idéaux. La pratique artistique devient un espace de recherche, un lieu pour interroger notre relation à la contemporanéité ; naviguer à travers ses déceptions et ses expectatives. Plus spécifiquement, il est question de la périphérie de ce qui fait histoire : la contre-culture, les archives personnelles, les théories queer et la science-fiction. Pour agir dans le présent, il incombe de proposer des fictions d’avenir.

Démarche

Mes projets sont déterminés par la sélection et la combinaison d’éléments qui ensemble établissent un corpus ouvert entre le conceptuel et le sensible. Cette structure sert alternativement à l’intégration d’œuvres existantes variées telles des sculptures, des artéfacts, des œuvres textuelles ou performatives. En cela, mon travail questionne les conventions de présentation et de représentation inhérentes aux objets autonomes. Par association, je crée des trames narratives non linéaires où les sources investies se rassemblent au croisement de l’enquête et du récit. Suivant une approche adisciplinaire – c.-à-d. qui se positionne en dehors des appartenances disciplinaires –, mes projets préconisent un statut hybride entre arts visuels, design, littérature et commissariat. Recourant à une mise en relation des multiples composantes de ma production : création, collection, emprunt, citation, je désire examiner librement la dynamique d’un procédé curatorial, dispositif résolument inclusif qui viendrait lier le contenu en regard du contexte. En ce sens, j’investis la pratique artistique comme un objet mouvant qui ne se donne à voir que par la fluidité avec laquelle il passe d’un état à l’autre.




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