Lancement Écosystème volume 3: Intelligence artificielle

Lancement et table ronde le 5 mars 2021 à 14h

John Boyle-Singfield | Grégory Chatonsky | Philippe-Aubert Gauthier | David Jhave Johnston | Olga Kisseleva | Maud Maffei | Arnaud Regnauld | Jean-Ambroise Vesac |

Lancement et table ronde le 5 mars 2021 à 14h

LA CHAMBRE BLANCHE invite le public au lancement du troisième numéro de la Collection Écosystème qui aura lieu le 5 mars 2021 à 14h en ligne sur Zoom. 

Pour cette publication, nous avons invité les auteur·rice·s et artistes John Boyle-Singfield, Grégory Chatonsky, David Jhave Johnston, Maud Maffei et Arnaud Regnauld à penser l’intelligence artificielle.

Le lancement sera l’occasion pour David Jhave Johnston et Grégory Chatonsky de présenter leur travail performatif. Autour d’une table ronde, ils auront également l’occasion d’échanger avec les artistes Olga Kisseleva et Philippe-Aubert Gauthier, sur la thématique « Imaginer le futur, réinventer le réel », le tout sous la modération de Jean-Ambroise Vesac.

Depuis 2016 avec Écosystème, LA CHAMBRE BLANCHE propose une collection de textes théoriques qui explorent les relations entre les arts actuels et numériques ainsi que les différentes sphères de l’activité humaine. La Collection Écosystème se nourrit de textes d’artistes et auteur·rice·s venu·e·s d’horizons divers tout en nous proposant un lieu, de par la notion d’écosystème, où se multiplient les rencontres et les échanges entre les êtres et les systèmes culturels, historiquement isolés les uns des autres. Cette démarche de recherche et d’archivage vise à mettre en lumière les rencontres et les échanges entre les domaines de la création actuelle.

LA CHAMBRE BLANCHE invite le public au lancement du troisième numéro de la Collection Écosystème qui aura lieu le 5 mars 2021 à 14h en ligne sur Zoom. 

Pour cette publication, nous avons invité les auteur·rice·s et artistes John Boyle-Singfield, Grégory Chatonsky, David Jhave Johnston, Maud Maffei et Arnaud Regnauld à penser l’intelligence artificielle.

Le lancement sera l’occasion pour David Jhave Johnston et Grégory Chatonsky de présenter leur travail performatif. Autour d’une table ronde, ils auront également l’occasion d’échanger avec les artistes Olga Kisseleva et Philippe-Aubert Gauthier, sur la thématique « Imaginer le futur, réinventer le réel », le tout sous la modération de Jean-Ambroise Vesac.

Depuis 2016 avec Écosystème, LA CHAMBRE BLANCHE propose une collection de textes théoriques qui explorent les relations entre les arts actuels et numériques ainsi que les différentes sphères de l’activité humaine. La Collection Écosystème se nourrit de textes d’artistes et auteur·rice·s venu·e·s d’horizons divers tout en nous proposant un lieu, de par la notion d’écosystème, où se multiplient les rencontres et les échanges entre les êtres et les systèmes culturels, historiquement isolés les uns des autres. Cette démarche de recherche et d’archivage vise à mettre en lumière les rencontres et les échanges entre les domaines de la création actuelle.

LA CHAMBRE BLANCHE invite le public au lancement du troisième numéro de la Collection Écosystème qui aura lieu le 5 mars 2021 à 14h en ligne sur Zoom. 

Pour cette publication, nous avons invité les auteur·rice·s et artistes John Boyle-Singfield, Grégory Chatonsky, David Jhave Johnston, Maud Maffei et Arnaud Regnauld à penser l’intelligence artificielle.

Le lancement sera l’occasion pour David Jhave Johnston et Grégory Chatonsky de présenter leur travail performatif. Autour d’une table ronde, ils auront également l’occasion d’échanger avec les artistes Olga Kisseleva et Philippe-Aubert Gauthier, sur la thématique « Imaginer le futur, réinventer le réel », le tout sous la modération de Jean-Ambroise Vesac.

Depuis 2016 avec Écosystème, LA CHAMBRE BLANCHE propose une collection de textes théoriques qui explorent les relations entre les arts actuels et numériques ainsi que les différentes sphères de l’activité humaine. La Collection Écosystème se nourrit de textes d’artistes et auteur·rice·s venu·e·s d’horizons divers tout en nous proposant un lieu, de par la notion d’écosystème, où se multiplient les rencontres et les échanges entre les êtres et les systèmes culturels, historiquement isolés les uns des autres. Cette démarche de recherche et d’archivage vise à mettre en lumière les rencontres et les échanges entre les domaines de la création actuelle.

John Boyle-Singfield est un artiste. Il est titulaire d’un baccalauréat de l’Université du Québec à Chicoutimi. Son travail porte sur les notions de langage et d’exposition, à l’aide d’une pratique alliant la performance, la vidéo, l’installation et le Net art. En élargissant la critique institutionnelle pour y incorporer l’individu en tant qu’institution, Boyle-Singfield engage un jeu complexe de représentation des pouvoirs à travers les objets d’art qu’il produit. Souvent teinté d’humour, le laconisme de ses interventions lui permet de créer un territoire de réflexion sur les joies et les violences figurées dans ses œuvres. John Boyle-Singfield a récemment présenté son travail aux centres Le Lieu (Québec, 2013), Dare-Dare (Montréal, 2017) et L’Écart (Rouyn-Noranda, 2017), ainsi qu’au Musée régional de Rimouski (2014).

Grégory Chatonsky vit et travaille à Paris et à Montréal. Depuis le milieu des années 90, Chatonsky oeuvre sur le Web ce qui le mène à interroger l’identité et les narrations qui émergent du réseau. En 2001, il a amorcé une série sur la dislocation, l’esthétique les ruines et l’extinction comme phénomènes artificiels et naturels. Au fil des années, il s’est tourné vers la capacité des machines à produire de façon quasi autonome des résultats qui ressemblent à une production humaine. En 1994, il a fondé Incident.net, l’un des premiers collectifs de Netart en France. Il a été professeur invité au Fresnoy (2004-2005), à l’UQAM (2007-2014), est récipiendaire d’une chaire internationale de recherche à l’Université de Paris VIII (2015). Depuis 2017, il est artiste-chercheur à l’ENS Ulm et dirige un séminaire de recherche sur l’imagination artificielle et l’esthétique postdigitale. En 2019-2020, il est responsable artistique d’une formation en recherche-création au sein d’Artec. Il est également directeur artistique du Centre de Recherche Imago (ENS, ENSBA et UNIGE).

Philippe-Aubert Gauthier est professeur à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQAM. Il œuvre en arts sonores et numériques et se penche sur les interactions entre arts, cultures, sciences et technologies. Ses œuvres explorent la construction sociale et culturelle des technologies : techno-fiction ou archéologie des médias qui sondent les passés et futurs technologiques. Il s’intéresse au matérialisme numérique, à la spéculation comme méthode. Actuellement directeur associé du Centre for Interdisciplinary Research in Music, Media and Technology (CIRMMT, Montréal), il est aussi président de Sporobole (centre d’artiste, Sherbrooke).

David « Jhave » Johnston est un poète, vidéaste et artiste canadien qui travaille essentiellement sur les médias numériques. Il a enseigné de 2014 à 2017 à la School of Creative Media de l’Université de Hong Kong, avant de revenir s’installer à Montréal. Il récemment publié la somme de poèmes ReRites co-créés par IA chez Anteism Press (2019).

Olga Kisseleva est une artiste, chercheure et fondatrice du Laboratoire Art&Science à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, lauréate du Grand Prix STARTS de l’Union Européenne, elle joue un rôle pionnier dans le domaine de la création contemporaine et de la recherche sur des formes de création émergentes. Ses œuvres art&science font partie de nombreuses collections :  MoMA, Centre Pompidou, ZKM, Fondation Louis Vuitton, Mori Art Museum, Musée d’art contemporain de Moscou... Créées entre l’atelier de l’artiste et les laboratoires de pointe, elles interrogent des enjeux environnementaux et préfigurent de nouveaux champs perceptifs.

Maud Maffei est artiste diplômée de la Villa Arson, Nice (MFA 2010) et docteure en Histoire de l’art de l’Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis et de la Freie Universität Berlin avec une thèse sur l’œuvre de Robert Smithson (Robert Smithson et la Cybernétique : Langage, Technologie et Abstraction, 2016). Elle enseigne à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en tant que Maître de conférences. Mettant en résonnances techniques anciennes et nouvelles, ses recherches portent sur les enjeux perceptuels liés aux nouvelles technologies ainsi que sur le rapport à la géologie et aux éléments. En 2018, elle reçoit la Mention du Prix de dessin Pierre David-Weill de l’Académie des Beaux-Arts à l’Institut de France. En 2019 son travail est exposé dans le cadre du parcours de la Biennale de Venise. Elle publie régulièrement des articles d’analyses liés à ses champs de recherches.

Arnaud Regnauld est professeur titulaire de littérature américaine et de traduction à l’Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis où il occupe actuellement la fonction de Vice-président de la Commission de la Recherche. Il est également responsable de la maîtrise en traduction LISH. Ses recherches les plus récentes portent sur les nouvelles formes de textualité à l’ère du numérique et leur traduction, ainsi que sur les rapports entre littérature, arts numériques et philosophie. Elles s’inscrivent notamment dans le projet triennal « Mondes, interfaces et environnements à l’ère du numérique » porté par Pierre Cassou-Noguès, François-David Sebbah et lui-même, projet soutenu par le Labex Arts-H2H et l’EUR ArTeC (COMUE Paris-Lumières).

Jean-Ambroise Vesac (JAV) est un chercheur, un pédagogue et un artiste en création en nouveaux médias. Ses recherches -création explorent les réalités mixtes et les interactions Humain-machine. Elles abordent l’hybridation, la coexistence et l’être-ensemble numérique. Sa pédagogie se revendique des humanités numériques.




Bio

Grégory Chatonsky est né à Paris en 1971. Pendant ses études de philosophie à Paris I et d'art numérique à l'École nationale supérieure des beaux-arts (Paris), il fonde en 1994 Incident.net, l'une des premières plates-formes de netart. Il développe pendant ces premières années des fictions variables qui entrelacent les affects et les technologies en détournant des flux provenant du réseau. Rapidement Internet devient le médium principal de son activité, comme support de diffusion et comme source d'inspiration qu'il traduit après sur d'autres supports, que ceux-ci soient numériques ou analogique. Il collabore avec des designers comme Ruedi Baur, conçoit le site du Centre Pompidou, du MAC/VAL et de différentes structures culturelles. Il enseigne aussi au CESI, Paris IV, Fresnoy Studio national des arts contemporains et à l'UQAM. Depuis plusieurs années, Grégory Chatonsky explore les flux que ceux-ci soient physiques, corporels ou technologiques, en recherchant une zone indiscernable entre l'être humain et les technologies dont la hantise spectrale pourrait être l'affect. Les flux peuvent être accélérés comme avec Capture, un groupe de musique générative qui excède l'écoute, ou ralentis comme Télofossiles qui est une spéculation sur la disparition de l'espèce humaine. Plusieurs ouvrages et expositions personnelles lui ont été consacrés à Paris, Bruxelles, Montréal, Taipei, etc.

Bio

Au début des années 1990, Olga Kisseleva est invitée par la Fondation Fulbright à joindre une équipe de créateurs travaillant au développement des technologies numériques aux États-Unis. En 1996, elle soutient sa thèse de doctorat sur les nouvelles formes d’hybridation à l’Université de Saint-Pétersbourg. Le travail de cette artiste russe, l’une des plus reconnues de sa génération, a été présenté entre autres au Centre national d’art contemporain (Moscou), à l’ARC (Paris), au Musée Russe (St-Pétersbourg), à KIASMA (Helsinki), au Musée Nacional Centro de Arte Reina Sofia (Madrid), dans les Biennales de Venise, d’Istanbul et de Dakar. Olga Kisseleva vit et travaille à Saint-Pétersbourg et à Paris où elle enseigne les nouveaux médias à la Sorbonne.

Démarche

Dès ses premières années d’études universitaires, qu’elle effectue dans une Union soviétique en pleine perestroïka, Olga Kisseleva se captive pour les possibilités artistiques offertes par les nouveaux médias. Au cours des années 1990, les développements technologiques lui ouvrent la porte du cyberespace alors que la chute du mur de Berlin lui permet de naviguer librement dans l’espace réel, sans plus d’obstacles géopolitiques. Depuis, elle développe un travail qui oscille entre le vrai et le faux, le réel et le virtuel, tentant de saisir la frontière qui sépare l’un de l’autre. Sensible aux relations humaines et aux questions identitaires, Kisseleva cherche à comprendre en quoi les nouveaux véhicules du langage et de l’image affectent notre condition.




Vous aimez?

Partagez cette programmation sur les différents réseaux sociaux.

Partage: