La Notte - prove indocili

1er mai au 31 mai 2021
Présentation le 4 mai 2021 à midi

Julie Faubert |

1er mai au 31 mai 2021
​Présentation le 4 mai 2021 à midi


Dans le cadre de cette résidence, Julie Faubert a commencé un premier volet de sa résidence du 1er au 31 mai 2021 en milieu rural québécois pour suivre les manifestations sonores animales printanières. Faubert profite de ce temps de recherche pour se familiariser avec l'ambisonie (captation et diffusion). Elle réalise des enregistrements nocturnes, profitant des longs moments sans voiture, sans moteurs. L’artiste travaille à la conception d’une installation sonore entièrement composée de sons appartenant à la nuit animale, apprivoisant la peur et l’étrangeté de ces moments précieux. En parallèle à cette quête de sons, elle capte des images de nuit, au hasard, sans être certaine toutefois qu'elles trouvent leur sens dans l'installation finale qui se veut, d'abord et avant tout, sonore.


Dans le cadre de cette résidence, Julie Faubert a commencé un premier volet de sa résidence du 1er au 31 mai 2021 en milieu rural québécois pour suivre les manifestations sonores animales printanières. Faubert profite de ce temps de recherche pour se familiariser avec l'ambisonie (captation et diffusion). Elle réalise des enregistrements nocturnes, profitant des longs moments sans voiture, sans moteurs. L’artiste travaille à la conception d’une installation sonore entièrement composée de sons appartenant à la nuit animale, apprivoisant la peur et l’étrangeté de ces moments précieux. En parallèle à cette quête de sons, elle capte des images de nuit, au hasard, sans être certaine toutefois qu'elles trouvent leur sens dans l'installation finale qui se veut, d'abord et avant tout, sonore.

Julie Faubert s’intéresse à l’intensité de ce qui fait vie. Elle crée des situations – critiques, sonores, sensibles – , c'est-à-dire des contextes dans lesquels un lieu, des pensées, des sons, des images, des mots, des gestes viennent dessiner, préciser, mettre en doute, susciter une expérience. Ses propositions artistiques ont pris forme dans des lieux d’exposition, mais aussi dans une ancienne imprimerie artisanale (Invisible Places, Viseu, Portugal), dans les espaces communs d’une bibliothèque nationale (Pièces sonores in situ à la Grande Bibliothèque, Montréal), sur une place publique (La Table, ancien Parc Claude-Jutra, Montréal), dans un ancien squat berlinois (ausland, Berlin). Elle élabore, depuis 2019, un projet de fiction sonore performative pour des temps sans mesures sanitaires intitulé Le Festin. Elle s’apprête maintenant à investir les lieux d’un cinéma montréalais dans le cadre d’un projet sonore qui y sera présenté en 2023. Elle est aussi – avec joie – professeure à l’École d’art de l’Université Laval à Québec.






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